La Fondation des Femmes est la première structure française dédiée au renforcement des associations nationales qui œuvrent pour les droits des Femmes et qui luttent contre les violences faites aux Femmes.
À ses côtés, Troopy s’engage en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, en matière de droits et d’accès à ces derniers, mais aussi de lutte contre les discriminations, les violences et les stéréotypes de genre.


Aux côtés de la Fondation des Femmes, Troopy s’engage en faveur des droits des femmes


Tout autant qu’une personne physique, une entreprise peut s’engager activement pour soutenir les causes sociales et sociétales qui lui sont cruciales.

C’est au nom de ses collaborateurs, de ses dirigeants, de ses parties prenantes et de ses usagers que Troopy annonce que nous devenons mécène de la Fondation des Femmes, affirmant notre engagement en faveur des droits des Femmes, mais aussi de notre lutte contre les stéréotypes, les discriminations et les violences liés au genre.



Que fait la Fondation des Femmes ?


La Fondation des Femmes est une structure qui intervient en soutien des associations qui œuvrent pour les droits des Femmes et qui luttent contre les violences et les discriminations à l’encontre des Femmes.

La Fondation des Femmes agit sur différents domaines : violences sexuelles et sexistes, précarité, harcèlement, santé, travail et justice.

Par les dons que la Fondation reçoit, elle propose un appui juridique, matériel et financier à ces associations, participant également à la mise en place et au soutien d’actions diverses sur le terrain, à l’échelle du territoire français. Il peut s’agir des événements de collectes divers, campagnes de sensibilisation contre les violences sexuelles, collectes de don, distributions de kits et maraudes, rencontres.

Le but de la Fondation ? Sensibiliser, former et agir pour faire reculer les violences et faire progresser l’égalité, au bénéfice de toutes et de tous.



Concrètement, comment Troopy soutient la Fondation des Femmes ?


Notre entreprise Troopy soutient la Fondation sur le plan financier.

En tant que mécène, notre objectif premier par notre don est d’épauler la Fondation sur ses différents projets, tels que les dons reversés aux associations, les démarches de formation et de sensibilisation à large échelle, ainsi que les actions de terrain réalisées avec d’autres associations.

Mais nous souhaitons aussi en apprendre grâce au partage d’expériences, pour accentuer nos propres actions.

Les connaissances de la Fondation nous font progresser et nous permettent d’activer plus pertinemment les leviers en interne comme en externe, pour accélérer l’égalité entre les hommes et les femmes dans les secteurs qui nous concernent directement.

En outre, cela nous permet de fédérer nos collaborateurs autour d’une culture partagée d’entreprise, où l’égalité entre toutes et tous est le point de départ d’une entreprise qui se porte bien, mais aussi de solutions pertinentes pour des réalités efficaces sur le terrain.



Pourquoi la lutte pour les droits des femmes est cruciale dans notre société ?


Sur la question et sur la notion même du terme de féminisme, se poseront et s’opposeront plusieurs discours et contre discours.

Chez Troopy, nous affirmerons clairement et simplement que nous nous engageons pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Sur le plan des droits juridiques et des droits sociaux : nous militons pour la préservation et l’accès aux droits existants et pour et la mise en place de nouveaux, des enjeux de tous les jours où rien n’est tenu pour acquis. Pour garantir, maintenir et faire évoluer ces droits, des actions doivent être menées quotidiennement.

Aux discours affirmant que l’égalité est déjà atteinte, nous rappellerons qu’en matière de mobilité :

  • Deux tiers des passagers des transports en commun sont des femmes. Pourtant 6 femmes sur 10 craignent une agression dans les transports en commun contre 3 hommes sur 10. 5% des Franciliennes renoncent à prendre les transports par crainte des agressions. Les femmes représentent 56% des victimes de vols et de violences dans les transports en commun. 93% des victimes de violences sexuelles dans les transports sont des femmes ;

  • Deux tiers des passagers des transports en commun sont des femmes. Leurs usages en matière de déplacements sont variés et étalés tout au long de la journée. Elles s’occupent notamment des courses et du déplacement d’enfants en bas âge ou de personnes à mobilité réduite. Pourtant, l’offre de transports propose un trafic élevé aux heures de pointe pendulaires et un trafic réduit en journée. En outre, peu de stations proposent des ascenseurs ou des accès facilités aux rames ;

  • Si elles souffrent du stéréotype d’être de mauvaises conductrices, les femmes causent pourtant à kilomètres parcourus équivalents moins d’accidents corporels. Aussi, elles meurent moins sur la route, quand les hommes représentent 84% des responsables présumés d’accidents mortels en 2019.

  • La part des femmes au sein des actifs occupés est plus faible dans le secteur des transports que dans l’ensemble de l’économie : elles ne représentent que 21% de l’ensemble des salariés du secteur, quand 78% environ du secteur est occupé par des hommes. Depuis 1995, nous pouvons noter une maigre progression de 2 points en neuf ans.


Pourquoi le secteur de la mobilité est primordial dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes ?


La mobilité est une composante de nos modes de vie : pour les femmes et hommes confondus, elle peut être tout autant facteur d’inclusion que de marginalisation.

Pourquoi ? Car par définition, c’est la mobilité qui nous permet de mener notre vie quotidienne, en permettant de nous rendre sur notre lieu de travail, d’études, de loisirs, de réaliser nos courses et nos visites médicales, de rejoindre nos proches, amis et famille…

Elle est un enjeu citoyen crucial et l’indicateur clé d’un niveau de vie de qualité correct et ainsi d’une société en bonne santé.

Une société qui se veut citoyenne doit donner la possibilité à ses membres de participer à l’ensemble des activités de son territoire. L’accès à la mobilité et aux solutions de déplacement conditionnent le caractère inclusif de cette dernière, faisant de ces enjeux les axes majeurs des réflexions.

Comprenez qu’une inadéquation entre les besoins de déplacement et accès aux solutions proposées provoquera une marginalisation, sociale et citoyenne, des individus qui en sont écartés. Malheureusement et sans surprise pour les usagères, avoir recours aux solutions de mobilités autres que la voiture individuelle représente des difficultés notoires.

L’égalité entre les individus doit être réelle en droits, mais aussi en situations vécues.

Pour les femmes, les origines et les conséquences de ces inadéquations sont plurielles et multi factorielles. Du côté des usages comme de la mise en place des offres de mobilité, les causes se trouvent aussi bien dans l’accès aux solutions, que dans les dispositifs de sensibilisation et d’acculturation, les lacunes des dispositifs des solutions proposées, le manque de parité professionnelle dans ces secteurs…



Concrètement, quelles actions doivent être menées pour une mobilité plus égalitaire ?


En matière de mobilité et de transports, les stéréotypes et les discriminations liées au genre perdurent.

Elles conduisent à des difficultés quotidiennes pour les femmes, qui vont de la simple inadéquation des dispositifs à leurs besoins, jusqu’aux agressions dont elles sont les victimes. Nous pouvons les réduire et les faire disparaître.

Une chose est sûre : que les femmes soient usagères des mobilités ou qu’elles soient professionnelles de ces secteurs, œuvrer pour l’inclusivité réduira les discriminations.

Lutter au jour le jour contre les inégalités vécues et proposer des solutions alternatives changera les rapports sociaux pour dépasser les stéréotypes qui perdurent.

Les entreprises doivent agir efficacement en faveur de l’égalité pour lutter contre ces discriminations de genre à l’encontre des femmes, changer l’imaginaire collectif et les représentations sociales et permettre plus d’inclusivité.

Une démarche collective doit être menée de front entre les acteurs et les populations concernées.

Cela ne saurait se faire sans disposer d’une réalité précise du terrain (connaissance des discriminations) et d’une capacité d’action réelle (en tant qu’entreprise). Sécurité et sûreté sont des axes cruciaux de développement dans lesquels les opérateurs de mobilité doivent s’appuyer pour repenser collectivement :

  • Les dispositifs et les infrastructures (éclairages, signalétique, amplitude et fréquence du trafic, présence humaine) ;

  • Les solutions de signalement des agressions (numéros d’urgence, lignes directes) ;

  • Les actions de sensibilisation et d’acculturation (que ce soit en milieu scolaire, mais aussi par de l’affichage dans les zones urbaines) ;

  • Les espaces urbains (voies réservées aux mobilités douces) ;

  • Les solutions de mobilité (solutions alternatives à la voiture individuelle, des modes de transport pensés pour tous les utilisateurs) ;

  • Les offres de prix ;

  • Les offres de formation (à la prise en main de deux-roues).


En interne, que faisons-nous chez Troopy pour accélérer l’égalité entre les femmes et les hommes?


La culture d’entreprise est un volet crucial de l’inclusivité et de l’égalité entre les femmes et les hommes

Qui plus est dans les milieux automobiles, du deux-roues, des transports, de la mobilité et de la Tech, des secteurs desquels les femmes sont d’autant plus éloignées et marginalisées… si ce n’est encore discréditées !

En outre : l’excellence d’une solution dépend de celles et ceux qui y contribuent chaque jour.

Nos offres ne pourraient faire sens sans être pensées, développées et réalisées dans un contexte mixte et paritaire, ceci de notre équipe dirigeante jusqu’au terrain, en passant par notre service client, nos professionnel.le.s en atelier, mais aussi dans les fonctions supports.

Ainsi, voici nos actions menées en interne

Pour d’une part favoriser l’accès aux métiers de l’automobile, de la tech et de la mobilité aux femmes et d’autre part, pour penser efficacement et paritairement nos solutions de mobilité proposées à nos usagers :

  • La parité dans les instances dirigeantes, que sont notre Comité de Direction et notre Comité Exécutif ;

  • Le recrutement paritaire pour favoriser la mixité des métiers, ceci à toutes les échelles hiérarchiques de l’entreprise. À terme, ceci permet de faciliter les orientations scolaires et professionnelles lorsque nous accueillons des stagiaires et alternants et d’ouvrir le champ des possibles en matière de perspectives professionnelles, mais aussi de déployer une politique de ressources humains adéquate aux femmes en leur assurant l’évolution juste de leurs carrières, et enfin de répondre aux pressions sur le marché du travail de la mobilité, en ouvrant les emplois aux professionnelles ;

  • Le développement de notre Troopy Academy, une plateforme de contenus éducatifs et intelligents sur les enjeux clés de notre société à destination de nos collaborateurs.trices., que nous ouvrirons prochainement au grand public. L’entrepreneuriat féminin et l’égalité des sexes est l’un d’entre eux ;


Et en externe ?


Penser et repenser intelligemment et collectivement les solutions est une chose… mais favoriser l’accès des femmes aux solutions de mobilité, de façon aussi aisée et dédiée qu’aux hommes, est tout aussi crucial.

  • Agir sur le volet de la représentation des femmes dans le monde du deux-roues, en mettant à l’honneur des conductrices dans nos différentes communications. Cela contribue à l’évolution de l’imaginaire collectif, tout autant qu’à l’acculturation les femmes quant à leur capacité et leur légitimité à conduire nos Troopy ;

  • Former les populations traditionnellement éloignées des deux-roues, en levant leurs freins et craintes avec des sessions pour toutes et tous de deux heures totalement gratuites ;

  • Apprendre en menant des enquêtes de terrain sur les pratiques et les rapports des usagers aux solutions de déplacement, pour mieux comprendre leurs besoins et aussi leurs freins ;

  • Soutenir et valoriser les associations féministes et leurs initiatives, telles que Femmes en Mouvement et la Fondation des Femmes ;


L’égalité et l’inclusivité des femmes, une lutte au croisement d’autres luttes


Si nous avions peiné à faire comprendre l’enjeu citoyen capital qui se cache derrière l’inclusivité des femmes dans les secteurs de la mobilité, des transports, de l’automobile et du deux-roues, nous rappellerons que cette lutte se trouve au croisement de nombreux autres défis.

Nos villes affrontent des enjeux démographiques environnementaux sans précédent : la mobilité s’impose comme l’un des leviers indispensables pour améliorer la qualité de vie dans l’espace public.

Beaucoup d’aspects et de dysfonctionnements de notre vie quotidienne résultent de dispositifs construits de façon inégalitaire et non-mixtes. Les solutions à offrir en réponse aux urgences et aux défis concrets que nous rencontrons sont la voie de l’égalité et du progrès social, dans lesquelles nous devons assurer aux femmes d’être force de proposition et d’action. Nous ne saurions marginaliser la moitié de la population de la réflexion et de l’accès à la mobilité.

Penser et développer des solutions de déplacement inclusives est loin d’être une option : c’est la piste clé pour les rendre durables et efficaces, au bénéfice de toutes mais aussi de tous.